Comme vous le savez certainement, la fécondité d’une femme diminue avec l’âge. Pourtant, elles sont de plus en plus nombreuses à faire des enfants à un âge avancé. Et pour cause, l’âge moyen des femmes à leur premier accouchement est passé à 30,7 ans en 2017 alors qu’il était de 24 ans en
1974.
De plus, avec la médecine moderne et une plus grande maitrise de la conception, il n’est plus rare de voir aujourd’hui des femmes avoir leur première enfant à 40 ans et même après. Mais cela n’est pas toujours possible sans un petit coup de pouce à la fertilité. Alors, comment booster sa
fertilité après 40 ans ?
Actuellement, de nombreuses femmes décident de repousser l’âge du premier enfant. Un phénomène assez facile à comprendre puisqu’avec les longues journées de travail, la difficulté de recherche de stabilité et la réalisation des ambitions, la quarantaine est souvent appelée avec ironie
comme la « nouvelle trentaine ». Si l’on a toujours mis en avant les risques pour une femme de tomber enceinte après 40 ans, de nombreuses études tendent à montrer que cela n’a pas que des désavantages.
Ainsi, une étude parue dans « The European Journal of Developmental Psychology » qui a porté sur 4741 mères danoises a mis en relief que : « les enfants de mères plus âgées ont moins de problèmes comportementaux, sociaux ou émotionnels ». Une autre, parue dans « Population and Developemental Review » met en avant le fait que les enfants de mères plus âgées sont en meilleure forme physique et plus performants à l’école. Enfin, il a été prouvé que les femmes qui ont un enfant après l’âge de 33 ans ont une plus grande chance de vivre plus longtemps (un fait qui s’explique plus par la stabilité financière que par des raisons physiologiques).
Malgré tout cela, avoir une grossesse à un âge avancé n’est pas toujours évident. Il faut rappeler que chez la femme, la fertilité est à son apogée vers l’âge de 20 ans et commence à décroitre vers 30 ans. À partir de 35 ans, elle diminue d’année en année. Pour vous donner une idée de l’importance du
phénomène : si une femme de 25 ans à une chance sur 4 de concevoir, cette probabilité chute à une sur 8 à 35 ans, et à une sur 12 une fois que l’on passe la barre des 40 ans. En fin de compte, le plus grand risque de tenter une grossesse tardive est de ne pas réussir à concevoir. Si l’on en croit les études, le pourcentage des femmes qui peuvent réellement devenir mères à cet âge n’est que de 34 %. Donc, si l’on souhaite un enfant, le meilleur choix est de s’y prendre le plus tôt possible.
Si vous voulez avoir un enfant après 40 ans, vous pouvez mettre toutes les chances de votre côté en revoyant quelques-unes de vos habitudes :